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UN ENTREPRENEUR DE MAISONS PERFORMANTES

Quel est le retour sur investissement pour devenir un entrepreneur de maisons performantes ?

Je fixe avec succès des cloisons sèches depuis près de trois décennies, mais quand le travail a commencé à ralentir il y a quelques années, j'ai décidé d'ajouter des prestations de maison performante à mon activité. Se former et être certifié semblait être une étape logique, étant donné que les travaux sur cloisons sèches impliquent directement l'enveloppe du bâtiment. Je fais aussi beaucoup de travaux d'isolation (ce qui est courant pour les entrepreneurs experts en cloison sèche de ma région).

A l'origine, je voulais juste augmenter l'éventail des services que je pouvais offrir à mes clients, mais je pensais aussi que ces connaissances supplémentaires me donneraient un avantage sur mes concurrents lors de la soumission d'offres pour décrocher des travaux de cloisons sèches. Mon espoir était de tirer un quart de mon revenu de contrats de performances énergétiques des bâtiments pour aider à amortir le choc si l'activité dans le secteur des placoplâtres devait à nouveau diminuer. Mais après avoir suivi cette formation, j'étais plutôt enthousiaste et ouvert à la possibilité de faire encore plus de travail lié à la performance énergétique des bâtiments, pensant que j'ajouterai des certifications au fur et à mesure que j'acquérerai de l'expérience sur le terrain. Malheureusement, cela ne s'est pas passé comme cela, pour les raisons que je vais décrire dans cet article.

Certification BPI

Plusieurs chemins mènent à la sous-traitance dans le domaine des performances énergétiques des bâtiments, allant de programmes de formation des services publics à des possibilités de franchisage privé. J'ai choisi d'être certifié par le Building Performance Institute, un organisme de certification professionnel national doté de bureaux à Malte, N.Y., à quelques minutes de chez moi. La certification BPI - ou son équivalent - n'est pas nécessaire pour exercer dans le privé mais elle est souvent requise des entrepreneurs qui travaillent avec les organismes gouvernementaux, les services publics et d'autres organisations proposant des programmes d'efficacité énergétique.

Cours de formation. En fait, BPI ne dispense pas de formation ; c'est pourquoi j'ai suivi des cours à la faculté Hudson Valley Community College de Troy, proposés par le Workforce Development Institute de New York. Vous pouvez trouver des organismes de formation indépendants dans votre région sur le site Internet de BPI.

J'ai commencé par un cours intitulé « Building Analyst Professional » (analyste professionnel en construction). Il avait lieu deux fois par semaine pendant environ un mois ; au cours des cours de l'après-midi et du soir, qui duraient environ cinq heures chacun, nous avons couvert des sujets de science générale du bâtiment, tels que les fuites d'air, la gestion de l'humidité et la ventilation. À la fin du cursus, nous avions accumulé 24 heures de formation théorique et 12 heures de formation pratique sur le terrain.

J'ai ensuite poursuivi avec un cours sur l'enveloppe du bâtiment, qui couvrait le même sujet, mais de façon plus détaillée, avec un peu plus de temps passé sur le terrain. Comme dans le cours précédent, il y avait 12 à 15 étudiants, dont la plupart provenaient des métiers de la construction et dont beaucoup étaient envoyés par leurs employeurs.

Même avec mes années d'expérience, j'ai trouvé le cours rigoureux. Ceux qui pensent qu'ils vont juste suivre les cours et passer les tests les doigts dans le nez sont généralement surpris ; environ la moitié des élèves de mon cours d'analyste en bâtiment a échoué à l'examen écrit.

Coûts. Chaque formation coûte 1 200 $, avec des frais supplémentaires de 250 $ for pour l'examen écrit et 350 $ pour l'examen pratique sur le terrain à la fin (le coût d'un examen pratique sur le terrain est de 300 $). A l'époque où j'ai suivi ces formations, j'avais droit à un remboursement de 80 pour cent de l'Autorité du développement et de la recherche énergétique de l'état de New (NYSERDA), notre programme de formation de la main-d'œuvre de l'État.

Accréditation. Après avoir obtenu mes certifications, j'ai attendu un an avant de devenir un entrepreneur accrédité. Pendant ce temps, j'ai effectué quelques audits et suffisamment de prestations d'amélioration pour voir qu'il y avait un réel potentiel. L'accréditation requiert des frais de renouvellement annuels de 500 $ et des frais d'assurance qualité BPI qui varient selon des revenus - 1 000 $ si le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 250 000 $, par exemple. Ces frais couvrent aide à couvrir les réunions nécessaires avec le Groupe des services de conservation (CSG) qui contrôle également mon travail sur le terrain et m'accompagne parfois lors d'un audit.

Étant donné que les entrepreneurs accrédités doivent répondre aux normes BPI, je pensais que l'accréditation aiderait à vendre des prestations auprès de propriétaires devenus méfiants. Un autre avantage est que les entrepreneurs accrédités sont répertoriés sur le site Internet du BPI où beaucoup de gens cherchent des informations sur les audits énergétiques.

Équipement. Une fois la formation achevée, j'ai dépensé 3 500 $ en équipement, incluant une porte soufflante, un détecteur de fuites de gaz, un système de détection de pression, un canon à mousse, un détecteur de CO, et un thermomètre IR. J'ai tout acheté en ligne directement auprès des fabricants individuels ; le fait d'être un entrepreneur accrédité me donnait droit à un remboursement de 20 pour cent.

Formation continue. Les certifications sont valables trois ans. Pour renouveler la certification, je dois gagner un certain nombre de crédits de formation continue (CEU), repasser un examen sur le terrain et, dans certains cas (en fonction du nombre réel de CEU obtenus), passer des examens en ligne pour chaque titre. Au moins un examen sur le terrain doit être repassé tous les trois ans dans un centre d'examen affilié, à un coût d'au moins 600 $.

Assurance. Les entrepreneurs accrédités BPI doivent prendre une assurance responsabilité d'au moins un million de dollars, ce qui n'est pas considérablement différent du montant de mon assurance actuelle en tant qu'entrepreneur en cloisons sèches.

Toutes ces dépenses s'additionnent : J'estime que le coût annuel pour rester accrédité est d'environ 2 500 $. Outre les dépenses mentionnées ci-dessus, ce montant inclut environ 200 $ par an pour maintenir mes outils de diagnostic calibrés et au moins 30 heures par an de réunions avec le CSG et d'accès à des cours CEU.

Cliquez ici pour lire les discussions sur les audits et la vente d'améliorations énergétiques.

Publié avec la permission de Hanley Wood, LLC. Publié initialement sur Builderonline.com par Myron Ferguson, le 9 août 2012, à l'adresse http://www.builderonline.com/building-performance/whats-the-payback-for-becoming-a-home-performance-contractor.aspx

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